[TEMOIGNAGE] "Ils m’ont violé, mais je n’ai rien pu faire ». L’histoire de Laura

 
 
 
 

Laura (prénom fictif), a raconté son histoire sur une chaîne de télévision. Elle décrit le jour où elle a enregistré sa première vidéo piégée sous les effets d’une drogue qu’elle n’a pas identifiée. Son histoire n’a jamais eu des conséquences juridiques ou légales pour la société de production en question. 

Laura était actrice porno à Budapest. On pourrait dire que Budapest est comme le sommet du porno en Europe. L’industrie là-bas est organisée en ce qu’on appelle les model houses, des lieux où les filles venues de l’étranger viennent chercher du travail et sont redirigées vers des missions de tournage concrètes, en leur donnant aussi de quoi se loger.

Lorsque Laura est arrivée à Budapest, c’était une période où la plupart des tournages étaient commandés par le Japon. Et le Japon exigeait des films très particuliers, où les femmes-majeures- devaient ressembler à des petites filles, impubères. L’agence de production proposa à Laura un tournage, qu’elle accepta. Un chauffeur vint la chercher et dès son arrivée au plateau ils lui offrirent des cachets « prends-les, ça va te détendre ».  Elle ne savait pas de quelle substance il s’agissait mais elle accepta. Quelques minutes plus tard elle commença à se sentir très mal, de pire en pire. Elle faisait une overdose. Cependant, les responsables ne l’emmenèrent pas à l’hôpital, mais la laissèrent se « reposer » sur le canapé. Laura n’a pas osé porter plainte, et l’agence de production n’a jamais eu de conséquences judiciaires. 

Souvent, lorsque les actrices porno sont sous l’effet des drogues, les producteurs peuvent faire avec elles ce qu’ils désirent, à tel point qu’elles peuvent dire comme Laura « ils m’ont violé, mais je n’ai rien pu faire ». 


Une multitude d’histoires similaires se passent arrivent chaque jour dans les tournages pornographiques. En 2018, de nombreuses actrices porno reconnues dans le milieu sont décédées, quelques-unes à cause d’une overdose, d’autres à cause du suicide. Cependant, aucune enquête ni recherche n’a été menée, aucun nom d’agence pornographique coupable a été publié.


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